R ?flexion sur les pr ?occupations du secteur priv ?

mercredi 10 octobre 2012,par Jean Bosco Nzosaba

Le deuxième vice-président de la République, M. Gervais Rufyikiri a ouvert ce mardi, à l’hôtel source du Nil, un atelier de réflexion sur les préoccupations du secteur privé organisé par la Chambre fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB). Cette journée de réflexion est venue à point nommé, au moment où le secteur privé burundais doit relever les défis soulevés par l’intégration à la Communauté est-africaine et ainsi être compétitif dans la sous-région, a indiqué dans un discours de circonstance la présidente de la CFCIB. En effet, lors d’une retraite des membres du conseil d’administration de la CFCIB effectuée en décembre 2011, deux questions essentielles avaient été posées aux participants, à savoir : quels sont les grands obstacles qui relèvent du climat des affaires et comment assurer une bonne plaidoirie pour le secteur privé, et comment travailler pour un meilleur climat des affaires. Cinq obstacles prioritaires ont été identifiés par les représentants de tous les secteurs professionnels du privé : les infrastructures insuffisantes (énergie, transport,…), le difficile accès au crédit, la sur-taxation fiscale, la nécessité d’une efficacité du Partenariat public privé, ainsi que la corruption. Ces obstacles devraient, selon la présidente de la CFCIB, constituer une base des préoccupations du secteur privé et trouver des solutions dans le cadre du dialogue entre le secteur public et le secteur privé. Le vice-président de la République a quant à lui précisé que le développement est impossible sans l’implication du secteur privé, soulignant que le gouvernement a dans cette optique initié un cadre de dialogue et de concertation pour un partenariat secteur public et secteur privé. Il a apprécié le dynamisme des structures mis en place et a indiqué que le climat des affaires s’est en outre amélioré avec les différentes réformes intervenues dans le secteur. Le Burundi a été d’ailleurs classé parmi les sept pays les plus réformateurs de l’année, a-t-il souligné. Notons que les membres du secrétariat exécutif du cadre de dialogue ont fait des exposés sur les préoccupations du secteur privé, le partenariat public-privé, la problématique de la coordination des structures d’encadrement par rapport aux réformes visant la promotion et le développement du secteur privé, avec des propositions de pistes de solutions.

 

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