Bujumbura le 8 février 2008 (www.oag.bi)Pour célébrer avec panache le 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, toute l’année 2008 lui a été dédiée. Et par le biais de Mme Rose Nduwayo vice-ministre en charge des Droits de l’Homme, le Burundi a démarré ce jeudi 7 février, une campagne de vulgarisation de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme. La vice-ministre Rose Nduwayo a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l’homme est le premier document à reconnaître, au niveau universel, que les libertés et les droits fondamentaux sont inaliénables et intrinsèques à tous les êtres humains et que ces derniers naissent libres et égaux, où qu’ils soient. L’année 200 sera donc une occasion de réfléchir sur la place de cette déclaration dans la vie quotidienne de tout citoyen burundais, a-t-elle précisé, soulignant qu’on défend mieux ses droits quand on les connaît. Reste que le thème de cette année, « Dignité et Justice pour tous  », est plus que significatif dans le contexte du Burundi, compte tenu de la situation qui y prévaut en ce moment. Selon M. Ismaël Diallo, Commissaire aux droits de l’homme et Directeur de la division Droits de l’homme au niveau du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, on remarque encore beaucoup d’ignorance sur les droits de l’homme dans le pays. Car ceux qui sont censés les connaître ne les connaissent pas et ceux qui sont censés les faire respecter ou les respecter ne le savent pas, a-t-il souligné. D’autres encore, conclut-il, considèrent que les droits de l’homme sont une denrée occidentale comme la démocratie.

D/J-Bosco Nzosaba.