MASSACRES DE MUYINGA.

Massacres de Muyinga : coup de gueule de Human Rights Watch.

mercredi 6 février 2008,par Jean Bosco Nzosaba

L’Organisation des Droits de l’Homme Human Rights Watch a demandé, au gouvernement burundais de tout faire pour mettre la lumière sur les événements survenus en province de Muyinga en juin 2006. Dans un rapport rendu public le 5 février, cette organisation indépendante estime que les hautes autorités du pays seraient responsables du flou total qui entoure depuis toujours ce dossier des massacres de Muyinga. « En octobre 2006, lorsque le premier mandat d’arrêt des premiers suspects a été émis, nous avons eu des informations selon lesquelles le colonel Vital Bangirinama, soupçonné d’avoir ordonné et supervisé ces tueries de Muyinga, était protégé par les hauts responsables politiques et militaires et il l’a récemment confirmé après s’être enfui en Tanzanie », déclare Alisson De forges, chargée du volet Afrique dans HRW. Par le biais de Mahmoud Youssef, son représentant au Burundi, l’ONU exige aussi que les responsabilités soient bien établies car cette tragédie ne peut pas rester impunie. « En décembre dernier, nous avions été particulièrement réjouis d’entendre le président de la république dire de vive voix que sur ce dossier, la loi devra âtre respectée et le coupable châtié mais nous nous étonnons du fait que le dossier semble piétiner » a-t-il déclaré.

D/Bosco Nzosaba.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)