Le président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza a reçu ce mardi 24 avril 2012, M. Paul Seger, président de la Configuration du Burundi au sein de la Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix. Répondant aux questions de la presse à l’issue de l’audience, M. Seger a fait savoir que sa visite chez le président burundais avait trois objectifs. Le premier objectif était d’abord de constater les progrès que le pays a réalisés en travaillant ensemble avec les Nations Unies dans la consolidation de la paix.

A ce sujet, ce haut cadre des Nations Unies a fait une appréciation positive des progrès réalisés dans différents secteurs. Pour lui, la mise en place du bureau de médiation inter burundais (Ombudsman), de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) et la réforme de l’Office burundais de recettes (OBR) sont bien notés au siège des Nations Unies et ailleurs comme étant des éléments extrêmement positifs depuis octobre dernier, date de sa dernière visite au Burundi. Une occasion pour féliciter le président Nkurunziza pour tous ces progrès et l’encourager à continuer sur cette démarche.

Le deuxième objet de sa visite était de se concerter avec le gouvernement du Burundi sur la préparation d’une table ronde que le pays compte organiser en octobre prochain en vue de générer du soutien dans la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution de sa Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Le troisième objectif était pour lui de faire un état des lieux dans les différents secteurs de la vie nationale. Pour avoir une image personnelle des progrès atteints depuis octobre dernier, il a laissé entendre qu’il s’est entretenu avec les représentants du gouvernement, les responsables des formations politiques et des organisations de la société civile. M. Seger a par ailleurs déclaré que la Commission pour la consolidation de la paix est consciente que le Burundi et bien d’autres pays traversent actuellement une situation économique difficile due notamment à la hausse des prix du pétrole et des matières premières. Il a ainsi promis que les Nations Unies allaient rester aux côtés du Burundi pour le soutenir à la fois par des conseils et de l’assistance pour l’aider notamment dans le programme de développement économique, social et politique.