RECRUDESCENCE DE LA CRIMINALITE

Rackets et tueries se poursuivent en d ?pit du dernier modus vivendi avec le FNL.

lundi 4 février 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 4 février 2008 (oag.bi) Bien que le mouvement rebelle FNL et le gouvernement burundais se soient accordés sur la nécessité d’arrêter les violences et de se remettre sur la table des négociations, (que se soit à Dar Es-Salaam ou à Bujumbura dans le cadre du MCVS), bien que cette dernière rébellion encore active au Burundi ait joint l’acte à la parole en libérant, le 2 février dernier, les quatre personnes qu’elle détenaient depuis plus de trois mois, la population burundaise ne souffle pas pour autant. Car la criminalité ne fléchit pas. En commune urbaine de Kanyosha, un membre du Conseil communal, militant du FRODEBU, a été tué à la grenade, la nuit du 3 février. La même nuit, un gang de bandits armés et en uniformes militaires a fait irruption dans un bistrot de la 3ème avenue de la commune urbaine de Musaga et a dépouillé systématiquement tous ceux qui étaient dans ce bar. Le responsable de ce point de vente regrette que la police ait refusé d’intervenir bien qu’elle avait été alertée aux premières heures de l’attaque. D’autres signes d’insécurité s’observent notamment dans la province de Kayanza où les combattants FNL ont tués trois militaires de l’armée régulière. L’atmosphère reste plutôt morose.

D/Bosco Nzosaba

 

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