Que de d ?fis pour les femmes de la sous r ?gion des Grands lacs confront ?es

mardi 3 avril 2012,par Jean Bosco Nzosaba

Les femmes de la sous région des Grands lacs sont confrontées à d’énormes défis, notamment les violences sous diverses formes qui freinent leur développement intégral. C’est confirmé par la présidente de la COCAFEM/GL (Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands lacs), Mme Jeanne d’Arc Konakuze. La COCAFEM/GL compte 11 collectifs des associations féminines du Burundi, du Rwanda et de la RD Congo.

D’autres défis sont liés à la culture qui prend la source dans le système patriarcal. C’est notamment la non considération des filles et des femmes en termes d’accès au patrimoine familial. Cette exclusion bloque la femme quant à l’accès aux ressources et développe une féminisation de la pauvreté tout en pérennisant la pauvreté de la famille.

Au Rwanda, les filles bénéficient des parts égales de propriété foncière comme leurs frères. L’intégration du genre n’est pas un outil de conflit. « Quand je ne peux pas accéder aux ressources de mes parents comme mon frère, c’est une frustration, un conflit, c’est une source de violence économique », a noté la présidente de la COCAFEM/GL. La pérennisation de la pauvreté de la famille et du pays est accentuée par l’absence des techniques modernes d’agriculture, une activité occupée presque exclusivement par les femmes dans la sous région. Pour rappel, les chefs d’Etat de la CIRGL (Conférence internationale de la région des Grands lacs) se sont engagés par exemple à la tolérance zéro des violences basées sur le genre dans leur déclaration de Kampala en Ouganda de décembre 2011.

 

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