Bujumbura le 1er février 08 (www.oag.bi) Une délégation du gouvernement burundais vient de s’entretenir avec les leaders des FNL à Dar Es-Salaam en Tanzanie. Les deux parties se seraient accordées sur l’urgence de mettre fin aux violences qui endeuillent les Burundais au quotidien. Comme l’avaient réclamé les responsables de ce dernier mouvement encore actif dans le pays, deux plus influents généraux du pouvoir de Bujumbura, en l’occurrence Adolphe Ndayishimiye (patron de la documentation nationale) et Godefroid Niyombare (chef d’état-major général adjoint), faisaient partie de la délégation burundaise. Et l’homme d’affaire belgo burundais Jean Marie Rurimirije aurait joué les médiateurs pour aider les deux parties rivales à arrondir les angles. « Nous nous sommes bien compris et d’ores et déjà, nous décidons d’arrêter la chasse à l’homme qui avait été initiée d’un côté comme de l’autre et de notre côté, nous avons pris la décision de libérer les quatre personnes qui étaient détenues depuis plus de deux mois, car c’était pour faire entendre notre voix et c’est chose faite », explique Pasteur Habimana, porte-parole du FNL. Reste que le médiateur Charles Nqakula prévoit de rencontrer les responsables de ce mouvement rebelle le 6 février prochain à Dar Es-Salaam pour plancher sur les modalités de reprise du dialogue pour arriver à une paix durable.

BN.