Le Burundi chemine vers une certaine r ?volution dans le secteur des TIC.

mardi 6 mars 2012,par Jean Bosco Nzosaba

Les préparatifs pour la construction sur le territoire burundais d’une fibre optique pour les télécommunications vont bon train, a-t-on appris lundi de source officielle. En effet, le secrétaire exécutif du secrétariat exécutif des Technologies de l’information et de la communication, M. Salvator Niyibizi, a indiqué qu’on est actuellement en phase des derniers préparatifs, ajoutant que si tout va bien, le démarrage des travaux peut intervenir au courant du mois de mars. Il ne reste que des procédures administratives, a-t-il précisé. Par ailleurs, a-t-il ajouté, si l’on démarre les activités avec le mois de mars comme prévu, on espère avoir la connectivité à la fin de l’année 2012. Certes, a-t-il reconnu, le projet est très grand et demande une haute technologie. Revenant sur l’état d’avancement du projet, M. Niyibizi a indiqué que les études de faisabilité ont été terminées, tandis que beaucoup d’équipements sont déjà arrivés. Le secrétaire exécutif a en outre fait remarquer que le coût total du projet est évalué à 18 millions de dollars américains. Au niveau du financement de ce projet, la Banque mondiale a accordé un montant de 10,5 millions de dollars américains au gouvernement du Burundi. Les coûts additionnels seront financés par une société burundaise, la BBS (Burundi Backbone System Company SM), qui a été retenue pour faire le suivi et à qui on a donné une licence d’exploitation. L’exécution du projet sera assurée par la ZTE Corporation, une société chinoise ayant gagné le marché. La construction de cette fibre optique permet un désenclavement numérique du Burundi. Cette infrastructure va favoriser la rapidité dans la transmission des données. L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication offre de nouvelles possibilités comme la télémédecine, la télé-éducation, E-gouvernement et E-commerce. On va également assister à une diminution progressive des prix pour les services d’Internet. Un autre avantage non moins important est que la mise en œuvre de ce projet permettra à beaucoup de Burundais d’avoir de l’emploi. En effet, précise M. Niyibizi, on ne va pas utiliser des machines pour le creusage. Ce travail sera effectué manuellement par les gens de la localité où va passer le câble. Le Burundi sera connecté au Rwanda via Kanyaru et Gasenyi et à la Tanzanie en passant par Mugina et Kobero.

 

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