Cap sur le projet d’appui ? la politique sectorielle de la sant ? ? PAPSBU- Amagara meza

mercredi 25 janvier 2012,par Jean Bosco Nzosaba

La ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le sida, le Dr Sabine Ntakarutimana a officiellement lancé ce mardi la mise en ouvre du nouveau projet d’appui à la politique sectorielle de la santé « PAPSBU - Amagara meza  » au niveau national. Financé par l’Union européenne dans le cadre du 10ème FED, a-t-elle indiqué, le projet PAPSBU va contribuer à la mise en œuvre des réformes phares du ministère en charge de la Santé publique notamment le renforcement de la structuration du système de santé en un système basé sur le district sanitaire, le financement du système de santé basé sur la performance combiné à la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Il va également contribuer à l’amélioration de l’accessibilité de la population aux soins de santé primaires, de la qualité des services de santé et au renforcement des capacités institutionnelles au niveau central et périphérique. Le projet PAPSBU - Amagara meza, dont l’objectif est de contribuer à renforcer la capacité du système de santé à fournir des soins de qualité et à contribuer ainsi à l’amélioration de la santé de la population burundaise, couvre huit provinces du pays à savoir Cankuzo, Ruyigi, Karuzi, Rutana, Makamba, Bururi, Bubanza et Bujumbura rural. D’après la ministre Ntakarutimana, ce projet compte une importante composante « Appui institutionnel  » et assurera la continuité des interventions du projet Santé plus « Lien urgence réhabilitation et développement de la santé  » qui a terminé sa phase opérationnelle le 30 juin 2011 mais élargit son champ d’action en terme géographique et au niveau des activités. A travers sa composante « Appui institutionnel  » et l’assistance technique dont il bénéficie, le projet « PAPSBU - amagara meza  » devra appuyer les services du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le sida pour créer les conditions favorables au passage à un mode de gestion décentralisée substantielle sous la forme d’un budget d’affectation spéciale tel que prévu par le règlement général de l’Etat, ou toute autre modalité d’appui budgétaire sectoriel. Le projet, a révélé la ministre Ntakarutimana, devrait être la dernière approche –projet mise en œuvre dans le secteur de la santé. Partant de la fragilité des acquis des projets antérieurs, la ministre de la Santé publique a apprécié le fait que le projet vient appuyer le gouvernement dans la Bonne gouvernance en relevant le défi en rapport avec les difficultés d’organisation et de gestion des structures sanitaires dans les 19 districts de santé ( dont 14 n’ont pas de bureaux) éparpillés à travers les huit provinces.

 

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