Le gouvernement en retraite

lundi 19 décembre 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Sous le haut patronage du président de la République du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, le gouvernement tient sa 4ème retraite les 19 et 20 décembre 2011 à l’Ecole nationale d’administration (ENA). Cette grand’messe a pour thème « Evaluation des recommandations de la 3ème retraite gouvernementale de mars 2011 et perspective d’amélioration du cadre de la gouvernance et du climat des affaires au Burundi  ». Selon le Président de la République, il s’agit d’une bonne occasion pour faire le point sur les réalisations déjà effectuées dans différents domaines et identifier les contraintes majeures qui ont gêné l’atteinte des résultats fiables dans différents secteurs, afin de prendre de nouvelles stratégies qui vont permettre d’aboutir aux meilleurs résultats. « Le peuple burundais attend du gouvernement des résultats tangibles ; nous interpellons tous les décideurs en retraite à redoubler d’efforts, surtout pendant la mise en œuvre du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, 2ème génération (CSLP II) que le gouvernement compte mettre en œuvre avec l’approche de la Méthode à résultats rapides (MRR)  », ; a-t-il indiqué à l’ouverture de la retraite. De son côté, Tabou Abdallah Manirakiza, conseiller principal chargé des questions économiques à la présidence de la République, a souligné que cet exercice permettra d’évaluer les retombées de l’application de la MRR et d’en tirer les enseignements pour les actions futures. C’est aussi, a-t-il ajouté, une occasion d’adopter les mesures institutionnalisant les pratiques de bonne gouvernance ayant favorisé la réalisation des résultats, ainsi que celles susceptibles de pouvoir surmonter les contraintes ayant bloqué ou freiné la réalisation des résultats. A en croire ce haut cadre de la présidence, la bonne gouvernance est le pivot des interactions entre la gestion budgétaire et le développement économique qui ont permis d’atteindre des résultats globalement positifs. « Une fois que notre gouvernance est bonne, non seulement les allocations que nous recevons de la part de nos partenaires internationaux seront élevées, mais aussi, il y aura une réduction des détournements et des pertes fiscales  », a-t-il souligné.

 

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