Revue annuelle des d ?penses publiques dans le domaine des infrastructures ?conomiques

mercredi 14 décembre 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Le deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Gervais Rufyikiri a ouvert, le 13 décembre 2011, un atelier de trois jours sur la revue annuelle conjointe des dépenses dans le secteur des infrastructures économiques : Travaux publics et Transport, Energie et Mines, Technologies de l’information et de la communication, organisé grâce à l’appui de l’Union européenne. Dans son mot de circonstance, le deuxième vice-président a précisé que le processus de la Revue annuelle conjointe (RAC) des dépenses publiques dans le domaine des infrastructures économiques se situe dans un contexte particulièrement spécifique et favorable pour le Burundi. En effet, a-t-il explicité, le Burundi est dans une phase de transition entre l’humanitaire et le développement matérialisée par la consolidation des acquis en matière de paix et de sécurité. Plusieurs études, notamment celle de la Banque africaine de développement (BAD) sur les infrastructures à l’horizon 2030 ont démontré que l’avenir économique du Burundi repose, d’un point de vue stratégique, sur une intégration réussie dans la Communauté est-africaine (EAC). Cette vision est reflétée dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP I) achevé ainsi que dans le CSLP II en voie d’être finalisé qui stipulent qu’il ne peut y avoir de développement durable du Burundi sans qu’il y ait des infrastructures adéquates pour la compétitivité et l’intégration dans la sous-région, a-t-il indiqué. D’après la RAC l de 2010 à 2012, les dépenses dans le secteur des Transports et des Travaux publics et Equipement sont estimées à 511 milliards FBu, celles de l’Energie et des Mines à 211 milliards FBu et celles des Technologies de l’information et de la communication (TIC) à 320 millions FBu. L’ambassadeur Stéphane De Loecker, chef de délégation de l’Union européenne au Burundi, a fait remarquer que l’énergie est le domaine où la situation est très préoccupante avec les coupures continuelles, de même que les TIC où le niveau d’investissements actuels est loin de permettre l’accès à des services fiables. Par contre, a-t-il dit, le secteur des Transports et des Travaux publics paraît être relativement mieux loti en termes de fonds, mais les besoins restent encore énormes.

 

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