La Mutuelle de la Fonction publique (MFP) a organisé ce vendredi 19 août à l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Bujumbura, une journée d’échanges sur les missions et les engagements de l’année précédente pris par cette entreprise avec ses partenaires. Le directeur général de la MFP, M. Déogratias Nduwimana a indiqué que le but de cette réunion est d’analyser ensemble les avancées et les problèmes éventuels qu’on aurait rencontrés dans la mise en œuvre des engagements pris. Ainsi, au cours de cette réunion, les affiliés et les partenaires œuvrant en mairie de Bujumbura se sont penchés sur les thèmes axés sur la problématique de l’élargissement des prestations de la MFP en leur faveur, la lutte contre la fraude des prestations de la Mutuelle et la disponibilisation des médicaments dans les officines de la MFP. M. Nduwimana a tenu à préciser que ces journées d’échange vont se poursuivre dans le reste du pays. En effet, a-t-il souligné, la stratégie adoptée par cette entreprise est d’organiser un dialogue permanent avec ses partenaires. C’est également l’occasion d’évaluer le pas franchi et d’identifier les défis à relever. Concernant la problématique de l’élargissement des prestations de la Mutuelle en faveur de ses affiliés, M. Serge Harindogo, directeur technique de la MFP a fait savoir que cette institution d’assurance maladie est animée de bonne foi pour élargir les services, avant de préciser que, malheureusement, cette entreprise est limitée par les contraintes liées à l’insuffisance de moyens. Il a signalé à ce sujet que les cotisations des affiliés arrivent difficilement. Un autre problème est relatif à la disponibilisation des médicaments dans les officines de la MFP. Il a été observé que les procédures des marchés publics sont très longues. Dans ce contexte, la sélection des médicaments de qualité et de l’estimation du prix convenable dans des délais relativement courts posent de sérieux problèmes. Cette situation est aggravée par le fait que les médicaments présentent des caractéristiques particulières. Celles-ci sont liées à la grande diversité des produits, le large éventail des prix pour le même produit ainsi que les particularités et les complexités de la terminologie. En définitive, cela a pour conséquence la rupture de stocks. A ce moment, les affiliés sont obligés de s’approvisionner dans les pharmacies privées. Pendant ce temps, les charges, au niveau de la MFP augmentent et si cette situation venait à perdurer, on peut assister à la chute des officines de la MFP.