Convoquée une fois de plus par le président de la république pour l’adoption de certains projets de loi comme l’accord de Cotonou révisé, la session extraordinaire de l’assemblée nationale n’a pas pu se tenir, comme prévu, au courant de la matinée de ce jeudi 24 janvier. Officiellement faute de quorum. Car sur un effectif minimal de 79 députés requis pour ouvrir une session, seuls 54 étaient présents. La séance a été reportée à l’après-midi du même jour, mais comme ce fut le cas lors de la session extraordinaire des 3 et 4 décembre, ratée pour les mêmes raisons, les députés présents ont laissé entendre que ce refus d’y prendre part tient toujours au fait que le président de la république se refuse encore de mettre à l’agenda de la session un projet de loi portant mise sur pied d’une commission parlementaire chargée du suivi de la question des négociations entre le FNL et le gouvernement. Alors que le groupe parlementaire FRODEBU promet de prendre part à la séance, les députés de l’UPRONA restent plutôt énigmatiques, estimant qu’ils ont des questions préalables, même s’ils répondent à l’appel. Finalement, même la session de l’après-midi ne connaît pas plus d’affluence.