CEPGL : coop ?ration en mati ?re d’ ?nergie et d’infrastructures

mercredi 27 juillet 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Les pays membres de la communauté économique des pays des grands lacs s’engagent à coopérer dans le cadre énergétique et des infrastructures. Les ministres des Affaires étrangères du Burundi, du Rwanda et de République démocratique du Congo (RDC), ont en effet entamé, le 25 juillet 11 une réunion de deux jours à Bujumbura, capitale du Burundi, pour étudier des moyens de renforcer leurs secteurs de l’énergie, des infrastructures et de l’agriculture. A l’occasion de l’ouverture de ce sommet, la ministre burundais des Affaires étrangères Augustin Nsanze, a déclaré que "la réunion de Bujumbura est considérée comme une avancée significative pour relancer le renouveau du bloc CEPGL depuis 2007".Cette réunion adoptera les recommandations produites par une réunion d’experts, a indiqué M. Nsanze. Le secrétaire exécutif du CEPGL, Herman Tuyaga, a déclaré que les participants rechercheraient des moyens de renforcer les secteurs de l’énergie, de l’infrastructure, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire dans la région."Il y a des secteurs prioritaires qui exigent une attention particulière. Cela comprend l’énergie, les infrastructures, l’agriculture et la sécurité alimentaire, sans oublier le secteur de la paix et de la sécurité sans lequel les secteurs précédents ne peuvent exister", a dit Herman Tuyaga. Le secrétaire exécutif du CEPGL a déclaré que le secteur de l’énergie nécessitait une attention particulière, soulignant qu’un barrage hydroélectrique d’une capacité de 145 mégawatts serait construit sur la rivière Ruzizi."Nous avons un projet de construire un barrage hydroélectrique de 145 mégawatts qui approvisionnera en énergie les trois pays membres de la CEPGL. C’est un projet très important qui coïncidera avec l’exploitation du bassin de la Ruzizi pour enrayer les pénuries alimentaires dans la région", a dit M. Tuyaga. Il a également révélé que le bloc régional avait déjà contacté les donateurs et organisations internationales dont l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), afin de rassembler des soutiens pour ces projets.

 

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