Bien qu’il ait rejoint, en juillet dernier, la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (Eac), le Burundi tarde encore à ratifier certains textes qui lui permettraient de jouir pleinement de tous les avantages inhérents à son adhésion à cette organisation sous-régionale. Si l’assemblée nationale avait adopté, lors de la dernière session extraordinaire du mois de décembre, le projet de loi portant ratification, par le Burundi, des textes fondamentaux qui régissent la EAC, ce pays aurait aujourd’hui le droit de participer à la prochaine session du parlement communautaire, prévue en février prochain. A cela s’ajoute un autre dysfonctionnement lié au retard dans la désignation des 9 députés qui devraient le représenter dans le cadre de cette assemblée communautaire. Hélas ! Cette question n’a pas été vidée. Et s’il était fin prêt, le Burundi aurait aussi droit de prendre part aux travaux de la Cour de justice, prévus au début du mois de février. Selon Vénérand Bakevyumusaya, ministre burundais de l’Intégration Régionale, tous ces actes manqués portent un énorme préjudice au Burundi. C’est ainsi qu’il interpelle l’assemblée nationale pour approuver ces textes durant la prochaine session de février.