Cinq des onze personnes suspectées dans le dossier lié à l’assassinat d’Agnès Bury, une jeune française de l’Ong ACF, tuée par un inconnu le 31 décembre dernier, ont été ramenées au Parquet général de la république à Ruyigi. Leur déplacement a été assuré par l’association pour la protection des droits de l’homme( APRODH). Selon Pierre Claver Mbonimpa, président de cette association, même les six autres qui restent encore à Gitega devraient être ramenées à Ruyigi, car c’est à cet endroit que le crime dont ils sont accusés a été commis. "Comme ce sont des gens qui n’ont pas le privilège de juridiction, je pense qu’ils ont été conduits à Gitega pour des raisons d’enquête pour être jugés en définitive à Ruyigi, car c’est là où le crime a été commis", explique Pierre Claver Mbonimpa. Reste que ceux qui ont été récemment mis à l’écrou pour enquêter sur leur éventuelle participation dans l’assaut lancé au domicile du gouverneur Bucumi Moise, ce dernier aurait mis de l’eau dans son vin en affirmant qu’il n’a aucune preuve de ses allégations. Signe qu’ils devraient recouvrer la liberté comme le prédit aussi le président d’APRODH.