Le gouvernement du Burundi vient de revoir en hausse les prix de l’eau et d’électricité à partir de ce 1er juin 2011. Cette hausse est jugée vertigineuse par le Parti des travailleurs et de la démocratie (PTD). Dans son communiqué de presse sorti le 2 juin, ce parti indique que "la nouvelle grille tarifaire revêtue de la signature du ministre du ministre de l’Energie et des mines est plus que vertigineuse". Pour l’électricité et l’eau, il y a des tranches différentes de tarifs pour les ménages. "Pour un ménage, pour l’électricité, la tranche 1 connaît un accroissement de 78% en moyenne et pour la tranche 2, cet accroissement est de 200%. Pour l’eau, l’accroissement est de 266% en moyenne pour la tranche 1 et de 237% pour la tranche 2 dans un ménage". La Régie de Production et de Distribution de l’eau et de l’électricité (REGIDESO) qui fournit les deux services est en voie de privatisation sur instigation de la Banque mondiale. Cela intrigue aussi le part PDT qui en appelle à un débat pour trouver des solutions. "Il y a urgence de rompre avec cette politique de privatisation- hausse des prix qui nous est imposée par les institutions financières internationales dont le but est de réduire les masses travailleuses au dénuement le plus complet. Le PDT interpelle le gouvernement pour stopper cette politique de hausse des prix". La hausse des prix de ces deux services vient après celle des prix du carburant qui, conséquemment, appelle celle de tous les autres produits et services.