Consultations th ?matiques sur la bonne gouvernance

mardi 17 mai 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Pour mieux plancher sur la gouvernance, les délégués des différents ministères et organisations de la société civile engagés sur cette thématique se rencontrent depuis ce 17 mai dans le cadre d’un atelier y relatif. Cet atelier qui a été lancé par le ministre burundais en charge de la Bonne gouvernance, M. Jean Baptiste Gahimbare, s’inscrit dans le cadre de l’élaboration du CSLP-II. Pendant trois jours, les participants auront à échanger sur un certain nombre de thèmes, à savoir la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, l’état des lieux de la bonne gouvernance sur base du CSLP-I, les caractéristiques essentielles de la Vision Burundi 2025, l’état des lieux de la décentralisation et le développement communautaire sur base des résultats du CSLP-I et les objectifs de la politique de la décentralisation et du développement communautaire. Dans son discours d’ouverture, le ministre Jean Baptiste Gahimbare a fait remarquer que le Burundi fait face aux nombreux défis en matière de bonne gouvernance qui ne cessent de ternir son image que les différents intervenants en matière de la promotion de la bonne gouvernance doivent redorer à tout prix. « les études déjà menées sur la bonne gouvernance ont montré que les faibles performances de l’administration publique sont dues notamment à l’absence de programmes et de plans d’ actions annuels, à un mode d’évaluation qui ne répond pas à des critères objectifs, à l’absence de contrats de performances, à un taux élevé d’absentéisme et de retards aux services, et le manque de transparence dans la gestion de la chose publique  », a-t-il indiqué. Le ministre en charge de la Bonne gouvernance a par ailleurs indiqué que plusieurs études ont montré que la mauvaise gouvernance s’est amplifiée avec la crise socio-économique qu’a connue le pays, ajoutant que plusieurs défis restent à relever dans ce secteur avec le retour de la paix et le rétablissement des institutions légitimes. En 2009, a-t-il dit, le Burundi se classe à la 170ème place sur 181 pays dans le classement de Transparency international (TI) publié chaque année sur la perception de la corruption dans le monde. Pour sa part, a ajouté le ministre Gahimbare, l’Index Mo Ibrahim 2010 sur la bonne gouvernance en Afrique classe le Burundi au 33ème rang avec 45% sur l’ensemble des indicateurs et 34% en ce qui est de la redevabilité et de la maîtrise de la corruption. Bien plus, en matière du climat des affaires, Doing business 2010 classe le Burundi à la 181ème place sur 183 pays. La meilleure place qu’enregistre le Burundi sur les neuf critères retenus par Doing business est le 115ème rang occupé au niveau de l’enregistrement de patrimoine.

 

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