Bujumbura abrite une conf ?rence r ?gionale sur les conditions de travail des journalistes pigistes

vendredi 13 mai 2011,par Jean Bosco Nzosaba

L’Association des journalistes de l’Afrique de l’Est (AJAE) organise à Bujumbura une conférence régionale sur les conditions de travail des journalistes pigistes des onze pays membres. Les Etats concernés sont le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, l’Ethiopie, le Soudan, le Djibouti, la Somalie, les îles Seychelles, les Comores, l’Erythrée et le Rwanda. A l’ouverture de cette conférence de deux jours, le chef de cabinet au ministère en charge de la Communication et de l’Information, M. Claude François Sigejeje, a déclaré que si les conditions de travail des employés en général et des journalistes en particulier constituent un défi pour les hommes et les femmes des médias, ils le sont surtout pour les Etats et gouvernements qui sont parties prenantes aux traités et conventions internationales en matières de législation du travail. Le Burundi en sa qualité de pays membre de l’ONU est appelé à promouvoir et à préserver les meilleures conditions de travail de tous les employés y compris les journalistes. M. Sigejeje a indiqué que le gouvernement du Burundi soutient le développement d’une presse libre et responsable à plus d’un titre. La presse burundaise est de plus en plus engagée dans la promotion de la gouvernance démocratique et au développement durable et contribue au rapprochement des communautés dans un pays qui en a tant besoin pour asseoir une paix durable. Le thème en rapport avec les conditions de travail des journalistes pigistes interpelle plus d’un car certains d’entre eux prestent aujourd’hui dans des organes de presse durant des mois sans contrat avec leurs employeurs, ce qui est contraire à la législation en vigueur au Burundi. Les participants à la conférence devraient aussi échanger sur la négociation de meilleures conditions de travail pour cette catégorie de journalistes, le développement et l’adoption d’un plan d’action pour l’organisation des journalistes pigistes non organisés. Ils ont aussi profité de cette séance pour demander la libération de 22 journalistes érythréens emprisonnés ainsi que le journaliste burundais Jean Claude Kavumbagu, estimant que « une justice retardée est une injustice subie  » et qu’il faut restaurer et respecter la liberté de la presse en cessant la criminalisation du journalisme.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)