Programme du Gouvernement en 2011 : zoom sur les minist ?res ?conomiques

jeudi 28 avril 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Le 2ème vice-président de la République, M. Gervais Rufyikiri, a présenté, le 27 avril, à l’Assemblée nationale le plan d’actions des ministères et domaines sous sa coordination pour l’année 2011. Selon M. Rufyikiri, ce plan d’actions s’inscrit dans la droite ligne du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté de la 2ème génération (CSLP-II) et les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Dans le domaine de la Santé, le gouvernement prévoit la réduction de la mortalité infantile et juvénile, la réduction de la prévalence des maladies transmissibles et non transmissibles comme le Sida et le paludisme. Le gouvernement compte aussi renforcer la performance du système national de santé par la réhabilitation des infrastructures existantes et la construction de nouvelles infrastructures sanitaires et pharmaceutiques. Dans le but d’une meilleure rationalisation des ressources humaines disponibles, les directives du gouvernement relatives au redéploiement seront appliquées. S’agissant du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, l’objectif global est d’assurer la croissance économique, la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population. Dans cette optique, le gouvernement procédera à la multiplication et la distribution du matériel génétiquement sain, l’acquisition des intrants agricoles ainsi que du matériel d’application. Il est aussi prévu, dans le cadre du plan d’actions, des études et des travaux d’irrigation de grands périmètres. Dans le but de redynamiser le secteur de l’élevage, les actions prévues sont entre autres le repeuplement du cheptel par l’introduction de 1.000 bovins croisés au trois-quarts et de 100 bovins pur-sang. Pour ce qui est du petit élevage, il sera procédé à l’importation de 200.000 poussins et à l’installation de trois stations piscicoles pilotes et de deux unités de fabrication des aliments pour le bétail. Dans le domaine de l’eau et de l’énergie, le raccordement et la réhabilitation des réseaux existants vont se poursuivre. Conscient du rôle moteur que jouent le secteur privé et les organisations de la société civile dans le développement économique du pays, le gouvernement va renforcer le cadre de dialogue permanent avec le secteur privé ainsi que les organes dirigeants de la Chambre fédérale de l’industrie et du commerce. S’agissant du domaine du tourisme, les sites touristiques seront réhabilités. Dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisation, la viabilisation de nouveaux quartiers et la construction des villages pilotes sont envisagées dans le pays. En ce qui concerne l’environnement, il sera procédé au reboisement de 100 ha par province et à l’entretien des jeunes plantations sur une superficie de 5.400 ha. Le secteur de l’éducation de base s’attèlera à donner à tous les enfants, filles et garçons, la possibilité d’achever un cycle complet d’études primaires. L’enseignement supérieur compte quant à lui mettre en place de nouveaux bâtiments, de nouvelles technologies de l’information et de la communication par la connexion internet, analyser la conformité des dossiers d’ouverture en termes de locaux, de la qualification et du nombre des professeurs des instituts publics et privés. Il est aussi prévu l’équipement de l’Université nationale en outils informatiques. Le ministère en charge de l’Enseignement de base et secondaire prévoit le développement des infrastructures et équipements scolaires. Dans le domaine des Finances, le gouvernement va procéder à la réorganisation du ministère en vue de se conformer aux nouvelles dispositions de la loi organique des finances publiques. Il va aussi adapter le cadre juridique burundais en matière des finances publiques pour son adhésion à l’EAC. Parmi ses actions, figure aussi l’élaboration de la charte du contribuable et la gestion saine des finances publiques.

 

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