SECURITE

S ?curit ? : Le ministre fait encore le point.

mardi 22 janvier 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le Commissaire de Police Alain Guillaume Bunyoni, ministre burundais de la Sécurité Publique, a organisé le 21 janvier dernier, un point de presse sur la situation sécuritaire dans le pays. Selon lui, à part quelques poches d’insécurité où sévissent des combattants FNL et d’autres gangs de bandits armés, le tableau sécuritaire est de moins en moins sombre. Et pour faire davantage barrage aux fauteurs de trouble, le ministère de la Sécurité Publique vient d’arrêter toute une batteries de mesures : renforcer le dispositif de sécurité autour des principaux axes routiers, notamment les artères qui desservent la capitales Bujumbura ; mettre d’autres véhicules à la disposition des groupements de policiers chargés d’intervenir pour secourir la population urbaine et les sensibiliser pour que leur intervention soit plus prompte, etc. Le ministre Alain Guillaume Bunyoni indique en outre que dans le souci de constituer une Police propre et professionnelle, plusieurs officiers, sous-officiers et autres hommes de troupes coupables d’actes d’assassinats, de viols, vols ou autres délits similaires ont été chassés. Mais bien qu’elles sont saluées par les autres partenaires politiques, ces mesures les laissent sur leur faim. Selon le président du parti UPRONA Aloïs Rubuka, le plus important aurait été de reprendre et terminer le dialogue avec le FNL car bien de crimes sont commis au nom de ce mouvement rebelle. Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du FRODEBU, estime, quant à lui, que la priorité reste de sécuriser la population. "Il est urgent de sévir pour ramener la sécurité dans la population et on n’y arrivera que quand le pouvoir aura pris le courage de tuer un criminel pris en flagrant délit, sans autre forme de procès comme on l’a fait pour les gangsters dits Gatalina, dans les années 80" , fait-il remarquer.

 

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