CSLP-II : les consultations sectorielles se poursuivent

mardi 19 avril 2011,par Jean Bosco Nzosaba

Les cadres du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale et ceux du ministère en charge des droits de l’homme ont entamé, le 18 avril 2011, des consultations sectorielles pour l’élaboration du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, 2ème génération (CSLP-II) dans le domaine du relèvement communautaire et de la protection sociale. A l’ouverture de cette activité de trois jours, la ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Mme Annonciate Sendazirasa a rappelé que ces consultations sectorielles ont pour but de concevoir des programmes d’actions et d’établir des priorités qui répondent aux besoins exprimés par les populations lors des consultations communautaires. Les mêmes programmes, a-t-elle indiqué, sont alignés aux grands Objectifs mondiaux et nationaux tels que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et la vision 2025 du Burundi. Pour la ministre Sendazirasa, l’atelier doit bâtir un socle de protection suffisamment social. Cela contribuera à garantir la sauvegarde des acquis en termes de croissance économique et de développement humain à travers des avantages qui procurent des politiques d’accès aux revenus et ou à l’emploi, l’appui au relèvement économique des groupes vulnérables, l’organisation de la solidarité face aux risques sociaux ou de l’assistance sociale nécessaire pour la garantie de la population à l’accès aux revenus de substitution en cas d’éventualités de pertes de revenus et l’accès aux services sociaux de base. Il s’agit de mettre en place des mécanismes qui préviendront que les populations tirées de la pauvreté par des programmes mis en œuvre par le CSLP-I écoulé et ceux envisagés dans le CSLP-II en cours d’élaboration, ne retombent dans la misère à la suite des risques sociaux et des catastrophes naturelles. Elle a par ailleurs signifié que les risques sociaux, tels que la mortalité et la morbidité liées aux grandes épidémies qui sévissent dans notre pays, les maladies et les risques professionnels, les coûts de la maternité et la prise en charge des besoins de développement des enfants auxquels s’ajoutent les impacts des catastrophes naturelles (aléas climatiques qui détruisent les récoltes et les infrastructures familiales, les famines, les impacts des conflits, la perte de l’emploi) sont les principales causes qui anéantissent les avancées de beaucoup de ménages en termes de développement et les maintiennent ou les font basculer dans la pauvreté. La ministre Sendazirasa a fait comprendre que les programmes de protection sociale et de relèvement communautaire s’adresseront à ces causes et mettront en place des mécanismes de soutien et de protection des acquis.

 

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