L’ADC-Ikibiri pas content du pas franchi

jeudi 10 mars 2011,par Jean Bosco Nzosaba

En date du 24 février 2011, il y a, exactement deux semaines, l’ADC-IKIBIRI, a fait une évaluation de neuf mois de l’inoubliable date quand le CNDD-FDD appuyé par la CENI et certains éléments de la Police Nationale du Burundi a fait un hold up électoral caractérisé par des fraudes massives, l’achat des consciences avec les moyens de l’Etat et l’aide de la Communauté internationale sous la complicité de la CENI et avec l’oeil complaisant de la Communauté Internationale. Ainsi ce hold up électoral du 24 mai 2010 ne peut être considérée qu’un refus tragique de la démocratie et le dénigrement du peuple burundais.

2. C’est pourquoi, la Coalition ADC-IKIBIRI a préféré ne pas cautionner ces tricheries et a suspendu sa participation aux pseudo-élections. L’ADC-IKIBIRI avait proposé la mise en place d’un cadre de dialogue pour redresser la situation à temps

3. Les institutions issues de cette mascarade électorale vient de faire 6 mois de tâtonnement, de mauvaise gestion, de promesses vaines, d’introduction des réformes mal pensées surtout dans les différents secteurs sensibles de la vie nationale tels que l’éducation, la santé, la sécurité, l’énergie, la bonne gouvernance etc. La flambée des prix des produits de première nécessité, la hausse des prix des produits stratégiques tel que le carburant, la question de redéploiement des enseignants, les engagements et les promesses non tenus suivis par la revendications légitimes des syndicats est une résultante de ce pilotage à vue des destinés du pays.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)