Difficile de résister au rouleau compresseur « tolérance zéro  ». En matière de corruptions. Une dizaine de policiers ont récemment été accrochés par cette politique de l’intransigeance absolue. Le bilan est là : Treize policiers dont trois officiers, quatre brigadiers et six agents ont déjà été révoqués pour cause de corruption et autres infractions connexes depuis que le chef de l’Etat burundais, M. Pierre Nkurunziza, a proclamé la politique de « Tolérance zéro  », le 26 septembre 2010, lors de son investiture à la magistrature suprême, a affirmé Pierre Chanel Ntarabaganyi, porte-parole de la police (PNB). La dernière décision de révocation date du vendredi 25 février. Elle concernait trois agents attrapés en flagrant délit en train de transvaser du carburant se trouvant dans des véhicules pour aller le vendre. Certains de ces policiers révoqués se sont rendus coupables de corruption et détournements des provisions des policiers. Le porte-parole de la PNB indique par ailleurs que les autorités du ministère en charge de la Sécurité publique sont engagées à suivre à la lettre la politique de la « Tolérance zéro  » telle que proclamée par le président Nkurunziza.