L’évolution du Burundi après les élections de 2010 montre
que le pays se trouve à la croisée des chemins. Le choix entre
deux directions est toujours à portée de la main, à condition
que les acteurs concernés se donnent les moyens de le faire.
La première direction, la meilleure est celle de l’indispensable
recherche du consensus et d’une vision commune, qui
manquent cruellement au sein de la classe politique. Au vu
des clivages qui traversent aujourd’hui l’espace politique,
cette voie nécessite des efforts en vue de compromis, ainsi
que des dispositions à comprendre l’autre, au lieu de le
barbariser. La seconde voie, non souhaitable, est celle de
tous les dangers, où faute d’une démarche, qui permettra
aux uns d’aller vers les autres, les positions risquent de se
cristalliser, et conduire