Le pr ?sident de l’OLUCOME dans l’œil du cyclone judiciaire

jeudi 29 juillet 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Au lendemain des élections sénatoriales, le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques doit s’expliquer devant la justice pour son rapport de monitoring sur l’utilisation du charroi de l’état pendant la campagne électorale. Décidément ; les temps sont décidément difficiles pour les défenseurs des droits de l’homme et autres croisés de la lutte anticorruption/malversations économiques. Le journaliste Jean Claude Kavumbagu, directeur de l’agence de presse en ligne Net Press est écroué à la prison centrale de Mpimba depuis près de deux semaines. Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire anticorruption et malversations économiques (OLUCOME) pourrait l’y rejoindre, pour avoir osé dénoncer « sans preuves  », le directeur général de la compagnie e gérance de coton (COGERCO) qui, tout au long de la campagne électorale, se serait servi de son véhicule de service. Dans le souci de réhabilitation, le directeur a porté plainte. C’est ainsi que l’officier du ministère public près du tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura l’a convoqué à son cabinet, le 27 juillet. Il devrait comparaître ce jeudi, 29 juillet. Le président de l’OLUCOME est essentiellement accusé d’avoir « entaché sa personne en confirmant sans preuve qu’il est monté à Karuzi prendre part aux activités du parti Cndd-Fdd avec un véhicule de la Cogerco  ». En guise de dédommagement, le directeur général demande que M. Gabriel Rufyiri soit sanctionné selon la loi car, dit-i en s’inspirant d’un proverbe rundi, les menteurs sont plus tueurs que les sorciers.

 

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