Conseils communaux : d ?lai de gr ?ce pour les absent ?istes.

jeudi 15 juillet 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Toute personne élue membre du conseil communal, le 24 mai dernier et qui n’a pas répondu aux trois réunions pour participer à l’élection du Bureau du conseil communal est prié de préciser sa « véritable  » position au plus tard le 19 juillet à 17 heures locales. C’est en tout cas l’esprit d’une circulaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) transmise le 14 juillet aux présidents des 17 CEPI qui couvrent le Burundi. Le président de la CEPI en Mairie de Bujumbura, l’abbé Martin Nzirubusa, a précisé que la réponse des conseillers communaux élus « ayant déjà totalisé trois absences  » pour l’élection du bureau du conseil communal « sans motif valable  », permettra aux CEPI de savoir « quelle attitude adopter pour débloquer la situation  ». Suivant les instructions données par la CENI, après la date butoir du 19 juillet 2010, les CEPI prendront acte du désistement des conseillers concernés qui n’auront pas précisé leur position sur la participation au conseil communal. Les CEPI prendront en outre les dispositions nécessaires pour pourvoir à leur remplacement conformément à la loi. Rappelons qu’au regard de l’article 9 l’arrêté/CENI n° 30 du 28 juin 2010 portant modalités pratiques de l’administrateur communal, du président et du vice-président du conseil communal, le conseiller communal qui totalise trois absences sans motif valable, est considéré comme démissionnaire. Selon la même clause, le conseiller démissionnaire est remplacé par « le candidat au conseil communal en position utile  » sur la même liste bloquée tout en sauvegardant les équilibres ethniques et du genre. Quant à l’article 10 du même arrêté, il est stipulé qu’un membre du conseil communal déjà remplacé, ne peut y revenir « que s’il est élu lors de nouvelles élections  ».

 

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