Processus ?lectoral : ?met une s ?rie de recommandations de la LDGL aux diff ?rents partenaires.

lundi 5 juillet 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Les organisations de la société civile multiplient des déclarations en rapport avec les élections présidentielles du 28 juin dernier. Après la Coalition de la société civile pour le monitoring des élections (COSOME), c’est autour de la ligue des droits de la personne humaine dans la région des Grands Lacs (LDGL) de publier un communiqué de presse lié à ce scrutin. Elle recommande à la CENI de tout mettre en œuvre pour renforcer davantage l’organisation des prochains scrutins, de permettre l’ouverture d’un dialogue entre tous les partenaires politiques en vue de favoriser un scrutin pluraliste, de garder sa neutralité durant tous les scrutins à venir et d’appliquer les dispositions légales contre tous les contrevenants au code électoral. Elle lui recommande également de permettre à tous les acteurs politiques de participer et de s’exprimer sur les différents scrutins à venir, y compris ceux de l’opposition qui se sont retirés du processus et qui font la promotion de l’abstention car elle est une expression politique du moment qu’elle est non violente. La LDGL recommande au gouvernement de faciliter la tâche à la CENI afin que tous les autres scrutins se déroulent dans de bonnes conditions respectant les valeurs et principes démocratiques, de permettre l’ouverture d’un dialogue entre tous les partenaires politiques en vue de promouvoir les scrutins pluralistes et démocratiques.

L’ouverture d’ un dialogue sur les mécanismes permettant les équilibres politiques et institutionnels permanents en vue d’une stabilité institutionnelle rassurante pour tous les Burundais ainsi que les sanctions à l’encontre de tous ceux qui violent le code électoral et la loi générale durant ce processus électoral, spécialement pendant les campagnes électorales et durant le jour du scrutin, figurent aussi parmi les recommandations de la LDGL au gouvernement du Burundi.

Aux partis politiques la LDGL recommande de se mettre ensemble pour engager le dialogue en vue de redresser le processus électoral en cours, de respecter le verdict des urnes dans l’esprit et la lettre du code électoral et des principes démocratiques, et d’ouvrir le dialogue sur les mécanismes permettant les équilibres politiques et institutionnelles permanents en vue d’une stabilité institutionnelle rassurante pour tous les Burundais. Elle leur recommande en outre de ne pas se laisser emporter par le triomphalisme ou le défaitisme susceptible de déstabiliser le pays et remettre en cause les acquis de la paix.

A la communauté internationale, elle recommande de continuer de suivre de près l’évolution de la situation politique au Burundi, en particulier le processus électoral, et à appuyer le pays dans sa recherche de la consolidation de la paix sociale, gage de la stabilité politique et du développement économique

 

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