Le train électoral reste en marche, en dépit du blues général de l’opposition. Les élections législatives et sénatoriales sont respectivement attendues les 23 et 28 juillet 2010. Selon M. Pierre-Claver Ndayicariye, président de la CENI en charge du pilotage du processus électoral burundais de 2010, les dossiers des candidatures pour ces deux scrutins sont respectivement attendus du 9 au 23 juin 2010 et du 14 au 28 juin 2010 au siège de la Commission électorale nationale indépendante. Il demande à tous les leaders politiques de « donner la chance à la paix et à la démocratie inclusive  » en participant aux élections des députés et des sénateurs. Les députés, précise-t-il, seront élus au suffrage universel direct tandis que le scrutin sénatorial aura lieu par suffrage indirect à travers un vote des collèges électoraux constitués des membres des conseils communaux. Le président de la CENI, dans cette communication destinée essentiellement aux leaders des partis politiques, a déclaré également que, le 28 juin 2010, les citoyens burundais vont vivre un événement qu’il a qualifié d’historique, à savoir l’élection du président de la République. Il a indiqué que le vote favorable au candidat s’exprimera par la mise du bulletin de vote dans l’enveloppe « blanche  ». En revanche, a-t-il fait remarquer, le bulletin de vote dans l’enveloppe « noire  » signifiera un vote « défavorable  » au candidat à la présidentielle. Signalons que l’UPRONA, le MRC et quelques formations politiques membres de la CELAT (Coalition pour les élections libres, apaisées et transparentes) formée autour du parti CNDD-FDD, avaient participé à cette réunion organisée par la CENI à 12 jours de la tenue du scrutin présidentiel.