Violences post- ?lectorales : l’Union europ ?enne se dit d ??ue.

mercredi 16 juin 2010,par Jean Bosco Nzosaba

L’Union européenne (UE) se dit déçue par les actes de violences, qui ont caractérisé la situation sécuritaire de ces derniers jours à Bujumbura. Elle les qualifie d’antidémocratiques et dangereux. Cette question de violence doit être traitée avec priorité, a estimé l’envoyé spécial de l’UE dans les Grands lacs, M Roeland Van De Geer au cours d’un point de presse qu’il a animé le 15 juin. Pour lui, la paix a une grande importance et c’est cela qui explique le soutien et l’engagement de l’UE aux cotés du Burundi. Il a félicité la population burundaise pour les élections communales du 24 mai dernier, ajoutant que les observateurs de l’UE ont noté « pas mal de choses à améliorer  » au cours du dernier scrutin mais qu’ils estiment qu’elles ne peuvent pas affecter la qualité des élections. Ces aspects à améliorer concernent notamment, selon lui, l’organisation, l’administration et la communication. M. Van De Geer a par ailleurs déclaré que l’UE a confiance dans la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ajoutant qu’il a informé les Nations Unies, l’Union africaine, les Etats-Unis et l’Initiative régionale, que la communauté internationale reste engagée dans le processus électoral burundais et qu’elle partage la nécessité de tirer des leçons des dernières élections communales. Pour lui, c’est d’abord entre la CENI et les partis politiques de tirer les leçons nécessaires de l’expérience des communales et de voir ce qu’on peut améliorer. M. Van De Geer a précisé que les pourparlers qu’il a eu avec les partis politiques étaient centrés sur les élections législatives parce que, dit-il, l’Assemblée nationale et le Sénat constituent le noyau dur de la démocratie. L’UE réitère sa confiance dans le peuple burundais. Elle veut encourager les partis politiques à prendre leurs responsabilités et à participer aux législatives. « Les partis politiques doivent en concertation avec la CENI, prendre leur position définitive  », a-t-il martelé, soulignant que l’UE ne veut pas, en tant que communauté internationale, entrer dans la souveraineté du Burundi.

 

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