Le Burundi est décidé de redonner du punch au secteur touristique. Les intervenants de ce secteur planchent sur son cadre organisationnel depuis quelques jours. Un avant projet dudit cadre et les textes d’application qui doivent l’accompagner ont déjà été élaborés. C’est aussi dans cette perspective qu’un atelier d’échange pour amender et enrichir ces textes a été ainsi organisé, le 11 juin 2010. Selon Abdoulaye Sankara, consultant international en législation, rien n’est clair sur l’organisation centrale du tourisme. Le flou démarra par l’Office national du tourisme (ONT) qui, créé en 1972 accomplit une double mission : en plus de sa mission de commercialisation et de promotion de marketing, il assure aussi les fonctions d’une administration centrale. « Cette stratégie nationale du développement durable du tourisme prévoit le volet institutionnel qui consiste à réorganiser ce secteur. Un nouveau schéma organisationnel vise la création au sein du ministère en charge du Tourisme, d’une direction qui sera chargée des questions administratives réglementaires, de conception et d’élaboration de politiques (du tourisme) et du contrôle. Concernant l’ONT, il demeurera un établissement public et se consacrera exclusivement aux missions liées au marketing et à la promotion du Burundi en matière touristique  », indique le consultant. Ainsi, le nouveau cadre organisationnel propose que l’ONT soit réorganisé en direction générale avec trois directions (marketing, commercialisation et formation professionnelle, ainsi qu’une direction administrative et financière). Une autre innovation concerne la création des bureaux de l’ONT à l’étranger et à l’intérieur du pays en fonction de l’intérêt du marché.