M ?dias, ?lections et le CNC : c’est quasiment le satisfaicit.

vendredi 14 mai 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Une semaine après le lancement de la campagne pour les élections communales prévues le 21 mai, le Conseil national de la communication (CNC), a publié une déclaration à travers laquelle il félicite les médias pour l’enregistrement, la diffusion et la publication des messages des partis politiques et des candidats indépendants en lice. Mme Vestine Nahimana, Présidente du CNC, apprécie le travail des médias réunis en synergie pour une couverture médiatique équitable des meetings des partis politiques à travers le pays. Elle les a encouragés à continuer d’informer les Burundais et la communauté internationale sur le déroulement de la campagne des élections communales. Pour les autres productions en dehors de la synergie des médias, le CNC trouve que d’une manière générale, les principes d’égal accès, du pluralisme et d’équilibre de l’information sont respectés. Mais après analyse des informations diffusées durant cette période de campagne, le CNC a relevé quelques lacunes dans certains médias. Il s’agit, entre autres, du déséquilibre de l’information, du traitement tendancieux de l’information, de la diffusion non équilibrée des chansons des partis politiques, des reportages sur le nombre des militants lors des meetings qui ne reflètent pas la réalité, du dénigrement de certains partis politiques en compétition au détriment des autres et des journalistes en reportage malmenés. Le CNC se réjouit du fait que, grâce aux différents rappels et interpellations qu’il a fait à l’endroit des responsables de ces médias, la situation s’améliore du jour au jour. Face à ce constat, le CNC recommande aux médias qui couvrent ou qui désirent couvrir la campagne électorale en direct de le faire de façon professionnelle et équitable pour tous les partis politiques. Il voudrait aussi demander aux militants des partis politiques de respecter le travail des journalistes sur terrain et aux forces de l’ordre de continuer à veiller à la sécurité de la population en général et aux journalistes et leurs matériels en particulier. Aux journalistes qui sont sur terrain, il leur est demandé d’éviter des comportements susceptibles de porter atteinte à leur sécurité, notamment en séparant les faits des commentaires.

 

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