EAC : le bloc r ?gional est sur des bases solides

vendredi 14 mai 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Eriya Kategeya, premier vice-premier ministre Ougandais et ministre des Affaires de la Communauté est-africaine (EAC), estime que le bloc régional des cinq nations est construit sur des bases solides. Des mesures ont été mises en place pour atténuer son effondrement. M. Kategaya qui s’exprimait le weekend dernier lors de l’ouverture d’un atelier de sensibilisation des étudiants, du personnel académique et non académique de l’Université de Makerere en Ouganda, a souligné qu’il existe une série de programmes de sensibilisation par le Secrétariat de l’EAC, visant à interpeller des étudiants universitaires et le personnel sur l’état d’avancement du processus d’intégration régionale de l’EAC. Le Secrétariat a l’intention de travailler en étroite collaboration avec les universités pour mettre en compte les préoccupations des jeunes de la communauté. L’intégration régionale, a expliqué M. Kategaya, était nécessaire afin de créer un grand bloc stable et économiquement viable pour promouvoir le commerce avec d’autres communautés, étant donné qu’un plus grand marché attire les investissements et accroît la compétitivité. La secrétaire générale adjointe de l’EAC en charge de la Fédération politique, Mme Béatrice Kiraso, a quant à elle affirmé que l’intégration régionale était une nécessité et non une question de choix, en citant les tendances mondiales marquées par l’intégration entre les pays qui sont plus développés et plus puissants que les pays de l’EAC. « Nous avons le choix d’intégrer ou nous périssons  », a-t-elle dit, en donnant un aperçu du processus d’intégration de l’EAC et la justification d’une fédération politique. Rappelant l’effondrement de la communauté en 1977, Mme Kiraso a déclaré que ce dernier était douloureux et violent. « Des emplois ont été perdus, tandis que les services communs tels que des chemins de fer et des ports d’Afrique orientale, des Postes et Télécommunications et des compagnies aériennes est-africaines se sont effondrées. De même, le libre mouvement des biens et personnes a été arrêté  », a-t-elle laissé entendre.

 

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